Du tremblement de terre, on ne se souvient pas, seul un plissement de terre de forte magnitude aurait pu cependant, quand nés, durant la nuit, d’une mise en parallèle de calculs d’algorithmes, des heures de lignes de codes, le temps de négocier angles aigus, portées insensées, decrescendo des façades, boursoufflures des plans de démiurges non confrontés, laissés aller à gonfler leur vision, quatre-mille-huit-cent-sept mètres poussés du plus profond, jeunes massifs d’altitude dans le plat paysage, plat de ses habitudes, ils voulaient le violent, surgis 3D de précision, l’Un au sud, l’Un au nord, émergeant, suffisants, d’une barrière de corail venue à la parade, et ils ont installé un géant d’escalade, un cyclope de béton, deux terreurs vues de loin.
Désormais imposés à la plage ralentie, échouent les lamantins, volumes inamovibles de noir et de violet, à fortifier la ville aux cardinaux jour-nuit.
image prise à l’iphone du ministère de la défense (Paris XV)
dominique perrault
image prise à l’iphone du Philharmonique (Paris XX)
jean nouvel
Messages
1. alpes périphériques, 4 mai 2015, 07:53, par Dominique Hasselmann
On trouve des montagnes en ville, mais il est plus facile (et plus agréable, je crois) de pénétrer dans la Philharmonique de Paris que dans le ministère de la Défense.
2. alpes périphériques, 4 mai 2015, 11:30, par Christine Simon
Oui bien d’accord pour le Philharmonique
ce qui m’intéressait, ces nouveaux sommets à la lisière du périph, ces formes que seule la machine peut dessiner, mais pour un résultat pas forcément heureux.