« Nous coïtons le passé violent, le schisme de l’Orient et de l’Occident, nous coïtons les mots cruels, les larmes, la maladie, perversion insensée que de jouir là, de rendre possible cet entre-deux improbable, une réconciliation sans autre enjeu que de permettre le plaisir et ce long cri qu’on échange pour finir. »
(Extrait avant-dernier chapitre du roman).
Le texte entretient avec l’épisode historique auquel il se réfère le même rapport qu’ici avec la photo, quelque chose d’Éros et Thanatos.
J’ai laissé des zones d’ombre dans ce chapitre, des points d’interrogation qui resteront sans réponse ; et cela ouvre juste ce qu’il faut d’espace, des sortes de lignes de fuite confiées au lecteur, une possibilité de respiration aussi.
Messages
1. le passé violent, 7 novembre 2019, 18:24, par Dominique Hasselmann
Coïto ergo sum (si j’ose cette formule pas tout à fait cartésienne)... :-)
Voir en ligne : Métronomiques
2. le passé violent, 8 novembre 2019, 00:39, par Christine Simon
Si je puis me permettre, coïtamus ergo sumus :-)dirait plutôt la narratrice