le mot m’écrit ainsi plus sûrement
dans la caresse d’une ligne
même si le doute guette et mendie ses ambages,
un torrent parfois,
une lame qui conte bouche pleine
gonfle mon ventre jusqu’aux secondes ultimes
à l’aurore du cri
soulève-moi et à toute heure
plonge-moi dans l’effroi, prolonge mon regret
que ta supplique soit lente et brut ton paysage,
rampe sur moi jusqu’à la flamme