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17 février 2079
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minyana, onirique

16 avril 2070
une femme de philippe minyana

autel du nord

2 avril 2070
ce n’était rien

Que faire de mon site ?

Question rituelle quand on gère un site d’écriture, mais cette fois, il me semble que la question se pose plus frontalement, et j’envisage de m’en débarrasser, ou de l’épurer, en tous cas de le faire évoluer.

J’ai déjà parlé ici de ma problématique de « nager au-dessus des racines », selon l’expression de Marcel Duchamp, me semble que la présence de cette architecture de textes, de rubriques me lasse, parce qu’elle me leste du poids de liens qui ne sont plus moi, ne m’y reconnais plus vraiment.

Surtout parce que mon objectif a changé, je rêvais d’un bureau à ciel ouvert, jouer le franc jeu de montrer le work in progress des romans, quelque chose d’un tout allant de la production d’idées à l’émergence d’œuvres. Et ça n’a pas marché, peur de me faire piquer des idées, ou de me faire plagier. Et même peur de penser ça. Qui suis-je ?

D’où sans doute cette raréfaction des productions sur le site. Un peu comme à la fin de mon blog. Je me retrouve à produire davantage dans l’arrière-boutique, je ne mets plus mes romans en ligne, mon vrai journal se tient ailleurs.

D’où cette question, à quoi me sert désormais ce site ? Est-ce encore une vitrine de mon travail, puisque je n’y mets pas ce qui m’importe le plus ? Et pourtant, 300 000 visites en six ans, certains textes ont eu plus de 10 000 vues de plus d’une minute. Ce site atteste bien de ce travail intense fourni, au moins jusqu’il y a un an, le coup d’arrêt de l’été dernier après la pièce de théâtre, qui, malgré le succès public, et pour des raisons personnelles, a représenté une sorte d’échec, la perte de certaines illusions sur moi-même et sur quelques autres, j’ai dû y revenir ; ça m’a pris du temps, le lâcher-prise. Puis il y a eu le confinement et tout autant le déconfinement. Sale période.

Est-ce une fin pour autant ? That’s the question.