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la fin du roman

La question de cette dernière partie du roman, qui me tarabustait, paraissait au premier aperçu un problème de montage, plein de petits chapitres d’importance mineure qui chevauchaient l’intrigue principale, dans quel ordre mettre les choses, ça se précipitait un peu trop, sans réelle direction, et je pensais ça « ça se précipite trop, et quoi mettre en avant, quoi mettre après », l’objectif était aussi de recentrer, fallait-il accepter les méandres de l’histoire ou pratiquer des coupes sombres dans la narration.

Et il y a deux nuits j’ai compris que c’était moins le montage que l’intention qui manquait, c’est-à-dire la perspective, dans quelle perspective j’allais me saisir de ces chapitres de la fin auxquels ajouter quelques pages. Et ça bloquait tout. Mon ambivalence non résolue pédalait dans le vide, enfin l’ambivalence de la narratrice et celle de l’héroïne qui entraînait celle d’au moins deux autres personnages, et de fait j’allais contre le titre choisi depuis le début pour orienter le texte, dans une sorte de refus de lâcher-prise, tout se passait comme si, prévoyante des écueils qui m’attendaient, j’avais choisi le titre pour me permettre de traverser les parties éprouvantes du roman, mais qu’au moment de l’achèvement, j’hésitais, je n’étais plus si sûre de mon choix, je regrettais le parti pris. Pourtant c’était l’élan qu’il fallait, j’en ai retrouvé le sens. Sans doute que cet halte-là me venait davantage d’une frousse d’arriver à la fin de ce travail de huit années que d’un renoncement au projet de départ. J’avais besoin de reconstruire l’alliance entre mes deux protagonistes, pour affronter le climax, le récit terrible, et la fin.

Ce n’est pas encore chose faite, mais j’ai retrouvé ma ligne d’écriture.