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ajej

On s’étendrait sur le sol et on attendrait la mort dans le bourg condamné.

On s’étend sur le sol et on attend. Il ne se passe rien, mais on entend quelque chose, c’est d’abord un chuintement discret, lointain, un bruissement fait de sons inconnus. Et puis, vite, il faut bouger, se protéger. L’ajej est là, l’ajej intraduisible. L’homme dit : l’ajej est un concept.

Je comprends que c’est un vent, une bourrasque soudaine, une tornade d’à peine un mètre de haut ; le souffle est chargé de poussière chaude, de sable et de détritus. En spirale sur lui-même, il pique par giclées, il choisit les yeux, les jambes, les fenêtres des voitures, les passages entre les toiles tendues des échoppes au marché. L’ajej est mouvement, l’ajej est condamnation, tout à la fois.