Hier, fait écrire les femmes, à partir de la chanson de Nina Simone, Je n’ai pas…., mais J’ai…, elles ont beaucoup changé depuis le début des ateliers, leurs textes de plus en plus écrits, et aussi oralement, quand elles lisent leurs textes, leurs voix plus sonores, puis travaillé avec Sarah Helly sur la restitution qu’on va réaliser autour de La Voisine avec les textes des femmes, des ados et les marionnettes des enfants, une montée crescendo, ça a l’air de coller, j’aime bien la mappemonde avec toutes les origines scandées par les jeunes, et les mentions de diaspora, mon cousin vit à La Barbade, ma tante habite au Canada, on enchaîne sur le Dis, tu vas où, quand tu te carapates, la litanie des Je n’ai pas .. dite par les femmes à La Voisine, comme des jérémiades d’enfants, puis le Mais j’ai, et là elles le disent au public, arrive le Objets inanimés... la liste des objets par les femmes, qui font une longue liste qui change de voix, puis l’entrelacement entre La Voisine et les femmes sur l’exercice de Sei, les Choses qui font battre le cœur, qui angoissent, je vais écourter mon texte sur le Secrets de famille et conséquences, les femmes joueront les commères en disant une série de secrets de famille, qui finissent par tous se mélanger, laissant dans l’oreille un énorme secret, où on confond tout, un Marre de la famille dit par les ados, puis la séquence sur Les hirondelles, on voit les marionnettes qui volètent de çi, de là, et le chorus final des femmes et de La Voisine, sur une ou deux strophes de Café. On va essayer d’enregistrer tout ça en vidéo. On a des services pour faire les répétitions, budget correct pour une fois. Et on pourra aussi sortir le livret de l’atelier.
Sais pas si j’ai envie que la pièce sur La Voisine reprenne le thème de la famille. Compliquée, cette affaire.