
Ton bord de vie est-il un soleil,
Anne, ma sœur, Anne,
ta marche constellée de faux pas,
ta bouche abreuvée de fausses routes,
ton corps sanglé comme un sablier,
compte-tours compte-heures,
à l’heure qui poudroie,
ton rire dégondé sauve le jour.
l’heure des sorcières
le quartier, quimper
crédit photo christine simon